mardi 5 octobre 2010

Rabat


Plus calme que Casablanca, Rabat est une cité agréable et aérée,ouverte sur l'océan. Derrière les remparts de la nécropole de Chellah, le caquètement de milliers d'oiseaux remplace le vrombissement des moteurs. Dans les ruelles fleuries de la kasba de Oudaïa, l'agitation citadine semble tout aussi lointaine.
La capitale du royaume, dépourvue de la moindre activité industrielle, n'est que la seconde ville du pays. Rabat possède cependant tous les attributs d'une capitale, du moins aux abords et le long de l'avenue Mohammed-V. Elle doit à Lyautey d'avoir été choisie comme centre administratif du pays, ce que rappelle la répartition des ministères au voisinage de l'ambassade de France. C'est en souvenir de cette période faste que le tombeau de Mohammed V, père de Hassan II et rénovateur de la souveraineté nationale, a été élevé symboliquement à côté de la tour Hassan, sur les ruines de la mosquée de ce lointain prédécesseur.
La visite de Rabat sera complétée par celle de son ancienne rivale. Salé, séparée seulement par l'estuaire du Bou Regreg aujourd'hui administrativement intégrée à la capitale.

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